Yannick Chaud
Au-delà des chasseurs, ce n’est pas nouveau, la trompe a touché progressivement un large public populaire.
Au début du 20e siècle, dans les villes, on voit pousser des kiosques à musique à l’abri desquels se produisent des sonneurs de renom qui composent un répertoire répondant au goût du public – Gustave ROCHARD fut de ceux-là – Aux fanfares de chasse viennent s’ajouter des valses, des polkas, des quadrilles et d’autres danses en vigueur.
Cette variété de genres a mis en valeur la richesse de l’instrument et ses ressources multiples.
Electromp
Nous l’avons voulu « dance », « electro » mais aussi swinguant , drôle et inattendu.
Vous allez entendre une autre trompe : celle qui fait se trémousser dans les boîtes de nuit mais aussi celle qui pourrait participer à la section des « soufflants » dans un big band de Jazz.
Elle n’est pas « dead » mais bien « alive » pour rendre hommage à Gainsbourg et à notre chère Edith car la trompe de JAC ne regrette rien surtout quand elle sonne la fameuse Saint Hubert habillée en toge comme les groupes de gospels à la Nouvelle -Orléans.
Sous la direction de Didier Marty, Electromp fait sortir la trompe du bois en l’emmenant sur la route du blues, la fameuse route 66 qui traverse les Etats Unis…
Et si l’on s’arrêtait au motel pour danser un Madison en buvant une… Téquila ! Bref, Miam Miam Glou glou et Tagada tel est le programme qu’elle vous propose en vous réveillant au son d’un Air carillonné. Elle est belle la famille musicienne qui a fait de ce volume l’événement le plus important depuis le cor de Roland à Roncevaux !
Alors écoutez, dégustez et vous comprendrez pourquoi Jazz à Courre ça trompe énormément !
